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Les couches lavables

Les couches lavables modernes.

   A-Pourquoi la couche lavable ?

   1.Un souci écologique

   La couche jetable en tant que produit :

Elle reste un gros problème pour l’environnement, tant dans sa fabrication que dans son traitement en tant que déchet. La couche jetable :
  • Produit 60 fois plus de déchets solides que celle des couches en tissu.
  • Demandent 3.5 fois plus d’énergie, 2.3 fois plus d’eau, 8.3 fois plus de matières premières non renouvelables et 90 fois plus de matières renouvelables.
  • Requiert 4 fois plus de terrain agricole pour faire pousser sa matière première. Il faudra 4 arbres et demi pour fabriquer les couches d’un seul enfant. Les arbres utilisés pour la production de couches proviennent généralement de monocultures, avec toutes les incidences connues sur l’écosystème local.
  • Chaque couche jetable nécessite une tasse pleine de pétrole brut pour produire le plastique. Ce qui représente pour un seul enfant 25 kg de plastique, obtenus avec 67 kg de pétrole brut.
  • Fait intervenir des gaz de chlore pour le blanchiment de la pâte à bois, qui produisent des rejets de dioxines dans l’air.
  • A cela il convient d’ajouter les coûts liés à la distribution des couches essentiellement fabriquées aux U.S.A, vers les détaillants du monde entier.
   L’empreinte écologique (appelée Footprinting) est une méthode qui permet d’évaluer les incidences sur l’environnement en les mesurant en terme d’utilisation de la superficie. Cette méthode analyse tout le cycle d’un produit : fabrication, utilisation et déchets. Le footprinting a été employé pour comparer les incidences sur l’environnement des couches jetables et des couches lavables (y incluant toutes les ressources utilisées, l’eau et l’utilisation d’énergie).
 Conclusion  : les couches jetables ont presque deux fois l’impact des couches lavées à la maison et plus de deux fois et demi l’impact des couches lavées par un service de nettoyage. L’utilisation des couches jetables représente plus de la moitié d’un terrain de foot.

La couche jetable en tant que déchet :

  •    Une seule couche jetable joue son rôle pendant quelques heures puis subsiste entre 200 à 500 ans sous terre, sans parvenir à une totale destruction. Les couches jetables constituent 50% des déchets non recyclables produits par une famille avec 1 bébé. Les ¾ des déchets de couches étant de l’urine et des matières fécales. La couche de coton s’utilise 200 fois, puis peut servir de chiffon et se décomposer totalement en 6 mois, sans polluer.
  •    Les produits super absorbants contenus dans les couches jetables continuent d’absorber l’eau des décharges, augmentant de volume et dérobant aux autres déchets l’humidité nécessaire à leur décomposition. La décomposition de la couche jetable produit ainsi du méthane et des acides qui peuvent s’infiltrer dans le sol et polluer les nappes phréatiques. Dans la pratique, les matières fécales contenues dans les couches devraient être jetées dans les toilettes mais dans la réalité cela ne se fait jamais. Ces matières peuvent elles aussi contaminer les eaux et les sols de part les bactéries et virus qu’elles contiennent. Les textiles sanitaires représentent 9% des déchets domestiques et les couches à elles seules en constituent 4%. Pour la Belgique, les chiffres sont estimés à 700 millions de couches/an. Chaque enfant produisant à lui seul environ une tonne de déchets entre sa naissance et 2 ans ½ (âge moyen de la propreté) ou un volume de 35 m ³.

   2.Un besoin de santé :

   Pendant 2 ans ½, le bébé devra porter une couche 24h/24h. La couche devient ainsi le vêtement principal du bébé, qui de plus, sera en permanence en contact avec ses parties génitales reproductrices.
Une couche jetable se compose de :
- 1/3 de pâte à bois blanchie au chlore .
- 2/3 de plastic
- Du polyacrylate de sodium (polymère permettant d’absorber 80 fois son poids en eau), qui est une poudre à l’état sec et qui peut provoquer des lésions physiologiques (irritation des yeux et des voies respiratoires).
- Environ 50 produits chimiques dont des dioxines reconnues cancérigènes, qui perturbent le système hormonal et immunitaire. Le terme dioxine regroupe plus de 200 molécules chlorées, dont 17 sont réputées toxiques. Les molécules sont absorbées par la peau et sont concentrées en priorité dans les cellules graisseuses où elles y séjournent pendant 30 ans, provoquant à long terme des cancers. On y trouve aussi du benzol et des organo-étains qui ont les mêmes effets néfastes que les dioxines.
- La présence de parfums et d’agents conservateurs dans les couches jetables les rend agressives pour les peaux sensibles.  
   Les couches jetables, contrairement à l’idée répandue par les fabricants de celles-ci et malgré leur haut pouvoir absorbant, ne protègent pas les fesses de bébé de l’érythème fessier. Le type de couche n’étant pas en cause. Les irritations sont causées par l’humidité sur la peau de l’enfant, mais également par la chaleur, la décomposition de l’urine en ammoniaque et surtout les bactéries. Le tout emballé dans un plastique étanche. Plus le temps de macération est prolongé, plus le risque est augmenté. La seule solution consiste à changer souvent la couche, ce que les couches jetables n’incitent pas à faire, principalement car elles semblent sèches, mais aussi à cause de leur coût et l’envie de réduire le gaspillage.
   La température scrotale augmente fortement chez les bébés et les enfants portant des couches jetables : la température est en moyenne supérieure de un degré par rapport à celle constatée avec les couches de coton. Les couches doublées de plastique bloquent le mécanisme physiologique de refroidissement des testicules. A des températures si élevées, les bourses ne peuvent pas se développer normalement. Ce phénomène pourrait être à l’origine d’une des causes de diminution de la fertilité rencontrée dans la population masculine.
   Les couches lavables, par définition, ne sont pas des couches jetables. Elles ne maintiennent pas bébé au sec. Au premier pipi elles sont humides. C’est ce qui permet à l’enfant qui utilise des couches en coton de devenir en moyenne propre plus rapidement. Il prend plus vite conscience qu’il a fait ses besoins, et ainsi peut réclamer un change de lui-même.

3.Une action économique :

   Vous pouvez réaliser une belle économie financière grâce à l’utilisation quotidienne de couches lavables pour votre enfant. Les couches lavables peuvent s’utiliser pour plusieurs enfants et donc ainsi encore diminuer les frais.
   Ce qu’il en coûte réellement pour l’utilisation des couches jetables :
   A raison de 6 changes par jour la première année et de 5 changes par jour entre 1 an et 2 ½ ans (âge moyen de la propreté) = 4927.5 couches. Prix moyen d’une couche jetable de marque : 0,30€ = 1480€ , 70€ pour les sacs poubelles à 1€ par sac. Une moyenne de 1550€ sont dépensés par enfant entre sa naissance et 2 ans 1/2 (âge moyen de la propreté). Il faut ajouter à cela, le talc, pommades et divers produits de soin qui ne sont pas utiles avec l’usage des lavables car moins agressives pour la peau. Sans compter le transport des couches du supermarché à la maison.
   Mais qu’en est-il des couches lavables ?
   Il existe diverses marques et prix sur le marché. Vous utiliserez en moyenne 6,5 couches par jour entre la naissance et 2 ½ ans.
  • Un lot de 20 couches profilées vous coûtera  ± 180 €
  • Un lot de 20 couches préformées à taille unique ± 300 €
  • Un lot de 20 couches préformées taille S et de 15 couches taille L entre 400 et 600 €
Pour toutes ces couches il faut aussi compter :
  • Les culottes de protection ± 150 €
  • Un lot de couches TE1 multi tailles ± 600 €
  • Un lot de 20 couches à poche et les inserts ± 500 €
  • Les accessoires (papier de protection, inserts...)  ± 100 €
  • Les lavages (eau, électricité, produit) ± 200 €
Si on considère le moyen le plus utilisé qui est la couche en coton en deux tailles ainsi que les culottes de protection et les accessoires, sans oublier le lavage, il vous en coûtera donc 850 €. 
Vous ferez donc une économie de 700€ pour un seul enfant !!! Vous pouvez donc réaliser une belle économie financière grâce à l’utilisation quotidienne de couches lavables pour votre enfant. Les couches lavables peuvent s’utiliser pour plusieurs enfants et donc ainsi encore diminuer les frais.

4. Une action éthique

Les couches jetables sont, elles, fabriquées, pour la plupart, par des firmes américaines qui ne respectent pas toujours l’éthique. Les couches sont testées sur des animaux.

5.Une réflexion de bon sens

   Les parents sont généralement informés des problèmes de santé liés à la nourriture du bébé, à la prise de médicaments, à l’hygiène, au tabac... L’ignorance est entretenue sur les dangers que représente la couche jetable. Tous les parents veulent ce qu’il y a de mieux pour leur bébé, et sont très habilement influencés par les publicitaires.

   B L’importance du choix des textiles :

   A l’heure actuelle, il est facile de trouver de nombreux articles dans des matières nobles et saines portant des labels de culture biologique contrôlée (label skall, EKO,...) ou plus respectueux de l’environnement (öko-tex,...)

   C Cela n’entrera jamais dans les mœurs ?

   Malgré les notions de gestion durable de l’environnement et de consommation durable auxquels les citoyens sont de plus en plus sensibilisés, les couches lavables modernes restent méconnues du public. Mais les mentalités changent. Les pouvoirs politiques, prenant conscience des avantages, mettent progressivement en place des incitants et des campagnes d’informations.
Aux U.S.A, les premiers services de location de couches ont débuté il y a 30 ans. De nouvelles marques de lavables se développent. Les campagnes d’information et les commerces en ligne se multiplient. Environ 10 % des ménages font appel à un service de nettoyage de couches.
En Allemagne, des aides du gouvernement sont apportées aux familles qui utilisent des couches lavables. 7 % des ménages allemands font appel à un service de nettoyage de couches.
En Angleterre, des campagnes de sensibilisation auprès du public, dans les hôpitaux et les crèches sont lancées. 8 % des bébés anglais utilisent des couches.
En Autriche, la CEE a expérimenté un projet pour la ville de Vienne, dans le but de créer des emplois pour des personnes en chômage de longues durées. Les couches lavables sont utilisées dans toutes les crèches de la ville et des emplois ont été créés.
Plus près de chez nous, en Flandres, une 40aine de communes dont Louvain est la pionnière, donnent une aide financière pour l’achat de couches lavables.
En région wallonne, les mentalités commencent doucement à changer. La ville d’Ottignies-LLN, a organisé en décembre 2004, à l’initiative de l’échevine de la petite enfance, une matinée d’informations pour les parents et espère ainsi encourager l’utilisation des couches lavables...
En mars 2005, La ville de Namur, à l’initiative de l’échevin de l’environnement, Alain Detry, a lancé une opération pilote auprès de 20 familles qui essayeront gratuitement des langes lavables pendant 3 mois, espérant ainsi encourager l’utilisation des couches lavables....

   D Comparaison :

   Utiliser des couches jetables est tellement évident que les parents ne réalisent même pas le temps qu’ils y consacrent. D’un point de vue pratique, les couches jetables semblent, à priori, conserver l’avantage. Pour beaucoup de parents, le lavage des couches reste un obstacle car ils pensent que cela prend du temps or, ils oublient que nous possédons actuellement des machines très performantes qui font tout pour nous.

   E Le principe d’une couche lavable :

   Le principe des couches lavables modernes est simple, c’est leur image qui est archaïque.
Les couches lavables modernes sont très faciles à utiliser autant d’un point de vue pratique que pour l‘entretien.
   Le système de couche le plus utilisé est fait de matières naturelles (coton bio ou non, chanvre) douces, confortables et agréables à porter , pareil à un vêtement, préformé comme une jetable et simple à mettre : elles se ferment par velcros ou boutons-pression, il y a des élastiques aux cuisses et à la taille. Les couches lavables modernes sont très absorbantes, leur capacité d’absorption varie selon les modèles. Des feuillets de cellulose biodégradables glissés dans le fond de la couche permettent de récupérer les selles sans se salir les mains et de le composter ou les jeter aux toilettes. Une culotte de protection imperméable et respirante se met au-dessus de la couche et on peut éventuellement ajouter un insert pour une plus grande absorption.
   Il y a moins de fuites qu’avec les jetables surtout quand on utilise un change lavable en deux parties (couche et culotte de protection). En effet, les élastiques au niveau de la taille se retrouvent à deux niveaux différents (couche et culotte de protection) diminuant ainsi les accidents. La seule différence avec la jetable réside dans le fait qu’il suffit de les laver pour les réutiliser et ainsi faire une économie d’argent. Elles peuvent être lavées avec le reste du linge et être séchées en machine.
Il existe différentes sortes, modèles, marques et qualités sur le marché. Elles sont tout à fait compatibles avec une vie professionnelle active.

   F Les grands types de couches lavables.

   1. Les Classiques
   La couche classique est une couche qui enveloppe les fesses de bébé et absorbe l’humidité. Elle n’est pas étanche et nécessite donc une culotte de protection imperméable pour éviter d’avoir les vêtements mouillés. La couche peut être constituée exclusivement de coton de culture biologique ou non, sous forme d’éponge ou de flanelle. Elle peut aussi contenir du synthétique tel que du polyester/rayon, du polyester ou du modal qui permet un séchage plus rapide de la couche mais qui n’augmente pas sa capacité d’absorption. Le chanvre a une très bonne capacité d’absorption, meilleure que le coton. Au niveau de la forme, la couche la plus basique est un carré de coton que l’on plie et que l’on ferme avec une attache (snappy), une épingle à nourrice (pas très conseillé) ou tenu par une culotte bien serrante. Il existe des couches à nouer, qui sont préformées mais sans élastiques et qui se ferment par une ficelle. Un autre modèle de base est la couche en forme de sablier mais sans système de fermeture.
La couche la plus facile d’utilisation et la plus répandue, nommée ici "couche classique", est la couche en forme de sablier, avec élastiques à la taille et aux cuisses et ayant un système de fermeture soit à velcros soit à boutons-pressions. Au niveau des tailles, certaines couches sont "taille unique" (ou TU) et s’adaptent sur des enfants depuis la naissance jusqu’à la propreté. Les couches dites "multi tailles" existent en plusieurs tailles pour s’adapter au mieux à la morphologie du bébé.

2. Les Culottes de protection :

    Elles ont la même forme que les couches classiques et servent à couvrir celles-ci pour protéger les vêtements de l’humidité. Le tissu est imperméable tout en laissant passer l’air. Les culottes peuvent être constituées de polaire (matière synthétique respirante), de PUL (polyuréthanne laminé = enduit synthétique, assez souple et respirant), de nylon, de laine (le plus respirant et le plus naturel)... Elles peuvent fermer par velcros ou pressions. Certaines sont à enfiler. Elles sont disponibles en plusieurs tailles pour s’adapter au mieux à la morphologie du bébé.

3. Les Couches tout en un (TE1) :

    Aussi appelées All In One (AIO).Ces couches sont les plus proches des couches jetables. Elles sont constituées d’une couche classique à laquelle est cousue une culotte de protection. On la met donc en une étape

4. Les Couches à poche

    La couche à poche est en fait une culotte imperméable doublée à l’intérieur d’une épaisseur de tissu (coton, polyester, polaire) en contact avec la peau. Une ouverture est laissée dans le dos lors de l’assemblage de manière à permettre de glisser un «  insert » ou « noyau absorbant » qui est la partie absorbante de la couche. Le système d’insert permet de moduler l’absorption selon les besoins. On peut ainsi en mettre un la journée, deux pour la sieste, trois pour la nuit...

5. Les surcouches

    Pour des durées plus longues (nuit, sieste, voyage,...) on peut ajouter à l’intérieur de la couche une épaisseur de tissu supplémentaire pour une capacité d’absorption plus grande. Elles se déclinent en diverses matières : coton flanelle, éponge, chanvre, microfibres. Appelée aussi doublure ou double-couche.

6. Papier de protection :

    Ce sont des feuillets de cellulose biodégradables, qui se présentent comme du papier toilette, en rouleau et prédécoupés, mais en plus solides et plus grands, que l’on place dans le fond de la couche et qui permet de récupérer les selles. Ils se jettent dans les toilettes ou sur le compost. On peut aussi trouver des protections non jetables en polyester ou polaire qui permettent de garder les fesses de bébé au sec. Ils suffit donc de les laver afin de les réutiliser tout comme pour les couches.

7. Les accessoires :

    Le sac filet à linge sale : Il se présente comme un sac pour linge délicat mais en plus grand et que l’on place dans le seau à couches avant d’y placer les couches. Il est surtout très utile lorsqu’on fait tremper les couches dans de l’eau avant de les laver. Il permet de transférer plus facilement les couches dans la machine au moment du lavage : il est alors inutile de devoir plonger les mains dans une eau souillée afin de récupérer les couches. Il faut le laisser ouvert dans la machine à laver afin que les couches puissent en sortir et être brassée correctement.
    Le sac à couches sales : Il s’agit d’un sac imperméable et respirant, ressemblant à un sac de piscine et qui permet de contenir les couches souillées. Il se ferme par un cordon et peu ainsi être suspendu. Il est très utile pour les déplacements ou lorsque l’enfant est gardé à l’extérieur (famille, gardienne).
    Le seau à couches : Pour la conservation des couches sales, il y a deux grandes écoles : le trempage et le stockage à sec (voir : instructions de lavage). Pour ceux qui souhaitent stocker à sec, une manne à linge peut très bien faire l’affaire. Pour ceux qui souhaitent faire tremper, un système fermé est plus recommandé qu’un seau ouvert, bien que les odeurs soient réduites. On peut utiliser des seaux avec anse et couvercle pour la ficilité de manipulation. Autre solution, les poubelles à pédale classiques : elles sont généralement dotées d’un seau en plastique amovible avec une anse ce qui facilite le transport. Il peut être avantageux de choisir un seau haut et fin, de manière à pouvoir le verser dans la machine sans toucher les couches. Sinon, il est possible de mettre un filet à linge dans le fond du seau et de transférer le filet plein dans la machine. Il est de toute façon préférable de choisir un récipient à part pour les couches souillées de manière à ne pas mouiller le reste du linge.

   G Le change d’un bébé avec une couche lavable :

   Mettre une couche lavable ne pose pas plus de problème qu’une jetable.
   La couche en coton, la double couche ou le papier de protection ne doivent jamais déborder de la culotte de protection. Sinon, gare aux fuites !
   La culotte de protection doit toujours être bien ajustée et être à la bonne taille. Si elle devient trop petite, n’hésitez pas à passer à la taille supérieure.
Ne mettez pas de body ou de vêtement trop serré au-dessus de la culotte de protection car le coton absorbe l’humidité et les vêtements risquent d’être humides.
   La culotte de protection ne doit pas être lavée à chaque change. Il est conseillé d’en posséder au minimum deux comme ça vous pouvez en aérer une pendant que vous utilisez l’autre. Un lavage une à deux fois par semaine est largement suffisant. Un rinçage à l’eau claire ou avec un savon doux est souvent suffisant.
   Afin de garder le coussin de change au sec, il est préférable de langer bébé avec une culotte de protection à velcros ou à boutons-pression plutôt qu’avec une culotte à enfiler.
Que faire de la couche sale ?
   Si le papier de protection est souillé, jetez-le directement dans les toilettes. Sinon, il peut être lavé et réutilisé plusieurs fois.
Rincez-la couche (facultatif) et mettez-la à tremper dans un seau avec de l’eau et quelques gouttes d’arbre à thé, de lavande vraie ou du vinaigre, ou la mettre telle quelle dans le seau ou sac à couches (méthode avec ou sans trempage).
A chaque change, vous devrez renouveler l’opération jusqu’au moment du lavage. Si vous utilisez la méthode avec trempage, pensez à changer régulièrement l’eau du seau. Vous laverez au maximum tous les trois ou quatre jours. Si vous laisser à sec, laver au maximum tous les deux jours.

   H Le lavage des couches de coton :

   Laver les couches de votre bébé ne représente pas une corvée et ne vous prendra pas plus de 20’ à ½ heure/semaine. Fini le temps où nos grands-mères prenaient une journée pour laver le linge. Les machines actuelles sont très performantes et feront le travail à votre place. Il faut bien choisir sa lessive, ne pas utiliser d’adoucissant, ne pas laver au delà de 60°. On peut utiliser un sèche-linge, mais pour une meilleure longévité des couches, un séchage naturel est conseillé.

   I Les matieres utilisées :

   Polaire (matière synthétique) : Utilisée comme culotte, cette matière très respirante permet de maintenir la peau fraîche. Matière très souple et très douce et facile d’entretien. Perte d’imperméabilité observée dans certains cas. Peut-être réimperméabilisé par de l’assouplisseur, en cas de culotte simple. Pas de remède en cas de TE1 ou couche à poche.
   Suédine (matière synthétique) et polyester : Utilisée au contact de la peau du bébé comme voile au sec (garder les fesses de bébé au sec). Matière douce. Les selles adhèrent moins qu’avec du coton. Peut provoquer irritation ou allergie..
   Coton : Matière très répandue, naturelle, douce et peu coûteuse. Très utilisée pour les noyaux absorbants. Se présente sous forme de flanelle ou d’éponge. Selon certains, l’un absorbe plus que l’autre, pour d’autres c’est l’inverse. Idem pour la douceur...
   Chanvre : Matière naturelle particulièrement absorbante (10x plus que le coton) cultivée sans pesticides ni engrais chimiques, non blanchie au chlore. Possède des propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques naturelles. Elle résiste bien à l’usure.
Il est plus difficile à trouver dans les commerces classiques car doit être importé. Il est de ce fait plus cher que le coton.
Très recherché pour faire des inserts ou des doublures car absorbe bien pour faible épaisseur. Parfois aussi utilisé dans certaines couches, bien utile pour la nuit car permet de beaucoup absorber sans gonfler trop la couche.
   Microfibres : Matière absorbante, douce et souple.
Matière synthétique, effet à long terme mal connu. Pour certains, risque d’irritations en cas de contact avec la peau.
Très recherché pour faire des inserts ou des doublures car absorbe bien pour une faible épaisseur. Mais produit peu recommandé pour les couches à poche car difficulté d’insérer à plat.
   Polyester, rayonne... : Matières synthétiques utilisées dans les couches ou doublures, généralement en complément du coton, pour participer à l’absorption : tout son intérêt réside dans la rapidité du séchage par rapport au coton.
Matière synthétique mais jamais en contact direct avec la peau du bébé.
Pour info : la rayonne, permet d’absorber les liquides, est faite à base de bois (rayonne=viscose) mais elle n’aime pas le lavage à l’eau. C’est pourquoi on doit lui ajouter du polyester. Le polyester, lui, n’absorbe pas d’eau mais supporte bien le lavage.
   PUL = polyuréthane laminé : Matière synthétique imperméable mais respirante. Utilisée pour les culottes de protection, très fine, souple, nombreux coloris. Mais moins respirant que la laine ou le polaire.
   Laine : Matière naturelle imperméable et très respirante. Utilisée pour les culottes de protection.
Risques d’irritations très réduits car respirant, naturel et toujours frais, respirant (comme le polaire) mais plus étanche (moins de fuites en cas de compressions sur couche mouillée). Certains modèles sont tricotés avec une encolure aux cuisses et à la taille, donc aucun élastique et aucune irritation (sauf en cas d’allergie, relativement rare, à la laine), malgré un serrage efficace.
Plus épais que les culottes en PUL et l’entretien demande un peu plus de temps car doit être lavé délicatement et réimperméabilisé régulièrement par des bains de lanoline. Relativement onéreuse.

   J Que choisir ?

   Il y a des couches plus faciles à utiliser que d’autres.
Mais c’est surtout une question de choix personnel. Le mieux est d’en tester plusieurs et de choisir celles qui vous convient le mieux.
Vous pouvez donc composer votre lot de divers modèles. Vous n’êtes pas obligé d’employer toujours la même couche. Les circonstances (garde, sortie,...) vous feront choisir un ou l’autre modèle.
A vous de voir ce qui vous convient le mieux : velcro ou boutons pressions, taille unique ou multi tailles,...

   1.Quel nombre de couches ais-je besoin ?

   Tout dépend surtout de la fréquence du lavage des couches :
Tous les jours, de toute façon vu la famille, il y a tellement de linge à la maison...Il faut donc prévoir un nombre de couches qui correspond à un jour d’utilisation + le nombre de couches utilisé pendant le temps de séchage : 10 - 15 couches classiques séchées à la corde à linge, ou 6 - 7 à poche + 15 doublures, ou 15 - 20 TE1. Cela dépend de la fréquence du change l’enfant, et de la vitesse de séchage. Un seul jour en semaine et plusieurs fois le WE. Prévoir pour tenir 3-4 jours + temps de séchage. Donc nombre de changes quotidiens X 5.
   Il faut compter entre 15 et 20 couches taille S ou multi tailles et entre 12 et 15 couches taille L. On peut toujours compter plus par facilité mais en dessous de ces chiffres, il est difficile de fonctionner correctement. On peut toujours démarrer avec un lot minimum et en rajouter par la suite si c’est trop juste.
   Vous avez deux enfants en âge de couches : vous pouvez compter une trentaine de couches en lavant tous les deux jours. Si votre budget le permet, vous pouvez compter plus pour une question de confort.

   2.Et pour la nuit ?

   Il faut noter que la couche la plus difficile à trouver est celle pour la nuit. L’enfant est couché longtemps dans la même position et mouille beaucoup. Par conséquent, c’est à ce moment qu’on observe le plus de fuites.
La couche de nuit n’est pas forcément la même que la couche de jour. On recherche finesse et confort pour le jour, et pour la nuit on doit parfois se résoudre à choisir plus gros...
Il faut donc éviter de tester ses nouvelles couches à ce moment, car on risque des déceptions.
   Les couches les plus fiables pour la nuit sont, de manière générale, les couches dites classiques. Une grosse couche absorbante avec une, voire deux doublures et une culotte séparée sont souvent plus efficaces que les TE1 ou couches à poche.
   Les culottes respirantes (laine ou polaire) sont particulièrement appréciées pour la nuit, elles permettent l’absorption et l’évaporation d’une partie de l’humidité et de garder la peau fraîche pendant les longues heures où les fesses sont enfermées. Il faut éviter de la serrer par un body trop juste qui comprimerait la couche et créerait une fuite à travers la matière respirante. Le mieux est de ne pas en mettre, de le laisser ouvert, ou de prévoir une taille plus grande.